Ville de Publier

Patrimoine

Les sources

La source Maxima

La source ferrugineuse identifiée dès le 17e siècle contribue à la renommée d’Amphion comme station thermale très en vogue sous le Second Empire.

A la fin du 19e siècle, une nouvelle source alcaline est découverte.

Avec son débit remarquable de 300 litres à la minute, elle est appelée Maxima (du latin Maximum). Pendant les travaux de captage de Maxima, une source sulfureuse – la source Terrier, du nom du propriétaire du terrain – est aussi découverte.

La source Souriane

L’architecture remarquable de cette arche aux arcades claires a été conçue et réalisée en pierre dure d’Hauteville par l’entreprise de taille de pierre Philippe Bouvet, les signes du zodiaque sont l’œuvre de la sculptrice Béatrice Sassone.

La source est reconnue de qualité minérale. L’usine d’embouteillage des eaux minérales d’evian est implantée sur la commune depuis 1965.

Les fontaines

Plusieurs fontaines ont été réalisées par des artistes afin de souligner le rapport continu avec l’eau :

  • Au rond-point dit de l’Assurance, sur la RD 1005, la statue de Don Quichotte est l’œuvre de Luc Laroche de Féline
  • Dans le parc du clos d’Aulps, la fontaine aux poissons a été imaginée par René Broissand
  • Devant le centre nautique, la fontaine de l’an 2000 avec une sculpture aux cinq ancres lancées vers le ciel a été réalisée par Brice Viberti

Edifices religieux

Eglise Saints Ferréol et Ferjeux

Le principal bâtiment à vocation religieuse de Publier dispose d’un patrimoine intéressant :

  • Une fresque byzantine réalisée par le Père Igor, spécialiste en iconographie mondialement reconnu, le triptyque raconte l’évangile des disciples d’Emmaüs
  • Un autel en marbre blanc offert par la marquise d’Havrincourt
  • Un tableau Un Christ en croix offert par Napoléon III en 1869
  • Un tableau Saints Ferréol et Ferjeux de E. le Cygne, don de la princesse de Brancovan (mère d’Anna de Noailles) en 1875
  • Un tableau Sacré cœur de Robin offert par Madame Pinard en 1882 (mère de la marquise d’Havrincourt)

Chapelle Saint-Etienne

On trouve trace d’une chapelle dès les premiers temps de l’évangélisation des bords du Léman autour du 5e siècle.
Dédiée à Saint-Etienne, elle est un exemple de l’architecture rurale des 12e et 13e siècles. La chapelle est classée à l’inventaire des monuments historiques depuis 1941.

Chapelle Notre Dame de la Rencontre

Sa forme en toile de tente a été imaginée par l’architecte Maurice Novarina. A l’intérieur, on y découvre un retable en bois polychrome réalisé par l’artiste André Poirson.

Chapelle orthodoxe de Darbon

Récemment restaurée, la chapelle de Darbon est unique en son genre dans le Chablais.

Cet édifice orthodoxe représentatif de l’art byzantin se distingue par la grande richesse de ses façades entièrement colorées de fresques. Le petit bâtiment avec son bulbe en cuivre a été construit dans les années 1960 à côté de la colonie de vacances de Darbon qui accueillait des jeunes pensionnaires de la diaspora russe.

Ce site remarquable est associé au nom du père Igor – un iconographe à la réputation mondiale – qui a mené la construction du bâtiment et dirigé des élèves iconographes pour la décoration extérieure et intérieure.

Les travaux de rénovation ont pu se dérouler grâce au soutien de la Fondation du patrimoine.
Avec le soutien de la Région.
Grâce au soutien de la Fondation Bettencourt Schueller, la Fondation du patrimoine a apporté son soutien à la restauration de la chapelle russe de Darbon et à la valorisation des savoir-faire sur le chantier de restauration.

En 2023, la Ville de Publier a été récompensée par la Capeb (confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment) Auvergne-Rhône-Alpes au titre de la promotion du patrimoine. Deux dossiers de restauration ont été valorisés : la réparation d’un vitrail de l’église, la réfection de la toiture et du bulbe de la chapelle de Darbon.

Patrimoine bâti

Le vieux bourg d’Amphion

Le vieux bourg s’est semble-t-il naturellement niché au pied du coteau en raison de la proximité de nombreuses sources.

L’une d’entre elles, issue d’une résurgence située à proximité des actuels réservoirs de Crochet, alimente toujours le lavoir ainsi que les bassins environnants.

Hormis le réseau routier, le village a conservé sa structure originelle et une identité propre.
Les fermes ont été transformées en habitations tour à tour réhabilitées, et les petits commerces ont disparu.
Plusieurs chemins piétonniers permettent de rejoindre le Vieux Village.

Monument votif Anna de Noailles

Les rives du Léman ont inspiré les vers de la célèbre poétesse Anna de Noailles, née Bibesco-Bassaraba de Brancovan, elle passait tous ses étés dans la villa familiale à Amphion.

Après son décès en 1933 et des funérailles nationales, ses amis firent élever dans un jardin qui descend vers le rivage, un temple votif conçu par l’architecte Emilio Terry.

Anna de Noailles est inhumée au cimetière du Père-Lachaise à Paris mais son cœur repose selon sa volonté, au cimetière de Publier.

Retour en haut